Démosophie est un néologisme composé de "Demos" (peuple)
et "Sophia" (sagesse). Ce néologisme a été enregistré pour la
première fois en 1993 par Eric Fiorile, auteur d'un ouvrage du même
nom (non publié), enregistré auprès de l'Institut de la Propriété
Intellectuelle à Paris. En 2010, il publie cet ouvrage, réactualisé
avec l’aide de nombreux libres penseurs de toute la planète, en
plusieurs langues (Demosophy en anglais, Demosophía en espagnol,
Demosofia en italien…).
DEMOCRATIE: Ce mot a tellement été galvaudé qu’il n’a plus aucun
sens. Il sert autant à justifier la dictature d’une petite caste
politicienne déguisée sous le nom de « république », qu’à rendre
moraux les massacres de populations civiles dans le but de piller
les ressources naturelles d’un pays (Irak, Afghanistan, Libye…) ou
d’imposer un gouvernement favorable aux visées d’une dictature (nombreux
pays d’Afrique, d’Indonésie, Ukraine, etc.).
La démosophie, de demos (le peuple) et sophia (la sagesse), offre un
modèle de société qui, au lieu d'être dirigée par l'oligarchie
politique issue de la République, le serait par la logique et le bon
sens de citoyens sans aucune sélection de ceux-ci par la situation
sociale, les partis ou les sectes. Ceux-ci serviraient donc les
intérêts du peuple plutôt que ceux des multinationales finançant les
partis politiques.
L’autorité suprême serait exercée directement par le peuple tout
entier selon une représentation basée sur un concept de « Conseil »
incluant la participation directe de tous les citoyens du pays.
Ce modèle de gouvernement interdirait toute forme de corruption, ce
qui, en nuisant aux intérêts des multinationales, provoquerait
l’enrichissement des individus et des petites entreprises au
détriment des banques et des grandes entreprises.
Le peuple deviendrait « l’état » en remplacement d’une classe
politicienne qui serait condamnée à disparaître.
Toutes les grandes entreprises, matières premières, et sources de
production passeraient donc sous le contrôle direct du peuple, ce
qui provoquerait un effondrement des prix dans tous les secteurs
liés à l’énergie, et une reprise économique générale qui parviendra
peu à peu à compenser le pillage politique des cinquante dernières
années.
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LIBRE
PENSEUR
"Libre penseur" ne correspond à aucune définition
officielle, c'est un terme employé par opposition aux "conditionnés
à croire".
Tout le système de société a toujours été basé sur la direction
d'une masse par quelques uns qui avaient intérêt à conserver cette
masse assujettie à leur volonté. A cet effet, ils ont usé de la
superstition, puis se sont servi de la religion, enfin de la
politique et des grandes théories sociales ou économiques.
Ceux qui dirigent ont donc toujours utilisé l’enseignement comme
support, à travers le catéchisme ou la scolarité, pour commencer le
conditionnement des jeunes enfants le plus tôt possible. Les "conditionnés
à croire" ont donc été victimes autant du berceau culturel (la
société qui les entoure), que de l'environnement familial, puis de
l'enseignement officiel (l'histoire présentée).
Le libre penseur est celui qui a pris conscience de ce
conditionnement, puis s'en est débarrassé peu à peu en développant
trois qualités essentielles à la libre pensée: d'abord le
scepticisme (douter de l'élément mais aussi de chacun des éléments-source
ayant participé à sa création), ensuite le
refus absolu de toute autre autorité que sa propre raison (même si
celle-ci l'oblige à aller contre les conformismes ou les dogmes
admis par tous), enfin la simple logique.
Pour ces raisons, il n'accepte pas facilement qu'on veuille lui en
imposer sans explication: il veut comprendre, dans quelque domaine
que ce soit.
Le libre penseur est aussi celui qui n'hésite pas, sur les sujets
qui l'intéressent, à pousser loin ses investigations afin d'obtenir
ce qui s'approche le plus de la certitude, mais en restant
pleinement conscient que cette certitude n'a rien d'absolu, c'est-à-dire
qu'il conserve encore un doute quant aux conclusions de sa propre
raison.
Le leitmotiv majeur de sa raison est le "bon sens", ce qui l'amène à
avoir une tendresse particulière pour Thomas Paine et Voltaire, un
profond mépris pour la politique et les gouvernants, et une tendance
forte à l'humanisme.
Ajoutons encore qu'aujourd'hui, il est de ceux qui ne croient pas
obtenir de véritables informations en allumant un poste de
télévision ou en ouvrant un journal.
Ajoutons aussi qu'il ne trouve pas facilement d'interlocuteurs qui
lui ressemblent, ce qui l'amène souvent à se sentir "différent", "isolé".
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